Voyage surf

Surfer sans néoprène ? Toute l’année ? En France ?

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Voici un article invité qui a été rédigé par Baptiste qui est parti surfer en Guadeloupe au mois Décembre.
Bonne lecture, Fabien 🙂

Surfer sans néoprène ? Toute l’année ? En France ?

Voilà ce que je retiens de mon surf trip en Gwada.

La compagnie française nous propose des billets plus que raisonnables (+/- 600€) au départ de Bordeaux pour la Caraïbe et cela sans surcharge pour la board. En effet, Air France vous offre la possibilité de « switcher » votre bagage en soute contre un équipement sportif (212x56x15cm 23kg maxi) ; parfait pour un boardbag.

La Guadeloupe, c’est 2 ambiances ; Basse-terre plutôt orientée rando, plongée, découvertes et Grande-Terre : plage, îles et surf. La bonne nouvelle, c’est qu’en une journée il est possible de faire une activité dans chacune des ailes du papillon ; nous sommes sur une île et les distances sont relativement courtes si on évite les bouchons.

Nous avions pris un Airbnb entre Sainte-Anne et Saint-François et, avec notre petite Panda de location, il était facile le matin de checker en moins d’une heure, les spots « Sud » de Grande-Terre qui marchent le plus fréquemment :

Les spots de surf en Guadeloupe:

  • Le Moule

Située à la sortie de la commune le Moule, cette gauche se trouve à Damencourt exactement, juste en face du surf club, impossible de la rater. C’est la vague que j’ai la plus surfée en 2 semaines. Dès qu’il y a un peu de houle et que le vent ne souffle pas trop fort, ce point break offre une gauche au take off un peu instable si l’on part vraiment du large, puis une longue épaule qui peut se terminer jusqu’au rivage caillouteux. La mise à l’eau et la sortie se font face à l’escalier où, à marée basse, apparaît un petit m² de sable. Pas évident les premières fois mais en regardant les habitués et après quelques écorchures (attention aux oursins) ça devient une formalité.

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Conseil de l’affamé : avec du vent et de la taille, la gauche est un peu dégueu mais encore là 🙂

Le mercredi, c’est chasse gardée : le surf club investit les lieux et la moindre déferlante se fait coiffer, par une, voire deux, ou même trois des 40 personnes à l’eau ! On oublie. Le weekend, il y a du monde et du niveau. Sur 10 vagues, je me fais taxer 5 fois (photos à l’appui), certains locaux ne partagent pas avec les touristes !

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En semaine, hors vacances, on peut surfer sans trop de monde à l’eau, l’ambiance est alors excellente : ça discute, ça chambre, ça sourit. Au top !

  • Anse Salabouelle

Faire confiance à sa Panda pour descendre jusqu’à la falaise ! Le spot propose 2 vagues : une droite à droite et une gauche à gauche ! Il faut un peu de houle et un vent faible pour que le cocktail soit buvable !

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La mise à l’eau se fait entre les 2 vagues en sautant d’un rocher (voir photo), la sortie, pour la gauche en tout cas (je n’ai pas eu l’occasion de surfer la droite), c’est moins rigolo.

Mon conseil : coller au cul d’un local.

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La droite paraît à chaque fois plus calée que la gauche, mais à en discuter avec les locaux, elle est assez molle et plutôt destinée aux longboards. La gauche que j’ai surfée était un peu agitée mais assez longue et lorsque les conditions le permettaient, pouvait connecter jusqu’à la mise à l’eau. Très bonne ambiance sur le parking comme à l’eau : une alternative à Damencourt le mercredi ??

  • Petit Havre

Entre Sainte-Anne (priez pour nous dans les bouchons) et Mare Gailard, une petite plage de carte postale qui fait plaisir à ta copine !

Une gauche facile d’accès qui selon moi est plus ou moins abritée du vent. Et la vague de l’après-midi me direz-vous, et bien entre crème solaire et baignade, je n’ai pas eu l’occasion de la surfer dans de bonnes conditions mais j’en ai vu de belles photos alors…

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Après quelques sessions et en discutant avec les locaux (plutôt très sympas) nous avons vite appris qu’une entrée de houle orientée nord, nord-est (avec plein de secondes de période et du vent qui va bien 🙂 était attendue dans les jours à venir et que le spot de Port-Louis avait de fortes chances de fonctionner : « Port-Louis ça marche 5 ou 6 fois dans l’année par houle de Nord, mais tu t’en souviens comme d’une session aux Mentawai !»

Et effectivement ,3 jours plus tard, 6h00 du matin, un vendredi où très certainement les RTT avaient été posées ; sur la frêle route pleine de nids de poule qui mène à la pointe de Port-Louis, tous les surfeurs, locaux et même touristes s’étaient donnés RDV.

  • Port-Louis

A la pointe, au niveau du belvédère, c’est 200m de rame pour arriver sur un reef rendu magique par la couleur turquoise de son eau. Ce jour là 1,20m ++, du monde mais de quoi faire sa place sur les 2 ou 3 pics, une bonne ambiance et des vagues accessibles autant en longboard qu’en shortboard.

arthur-bourbon-rame-port-louis-guadeloupe-540© Mariane Aimar
© Mariane Aimar

La longue droite est forcément privilégiée par la plupart des surfeurs, mais j’ai pu aussi surfer une gauche un peu moins prisée (plus courte et plus rapide) qui finit un peu dans les cailloux aussi 🙂 je vous conseille vivement de cliquer sur le lien ci-dessous pour vous donner une idée de ce spot magnifique :

Cette liste de spots n’est pas exhaustive, Il existe encore une multitude de vagues sur les côtes de la Guadeloupe !!

Un grand merci à mon ami Baptiste pour le récit de son surf trip en Guadeloupe 🙂

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