Surf à Tokyo
Quoi, surfer à Tokyo ? Oui oui c’est possible, la capitale japonaise a depuis 2018 sa vague artificielle, la City Wave Tokyo. Entre les visites et les sushis, on a profité d’être sur place pour l’essayer, te faire un petit débriefe de cette nouvelle expérience et comparer avec les vagues surfées la veille à Chiba.
Tu peux voir la vidéo du « surf trip » à Tokyo ici :
Vers City Wave Tokyo:
Pour s’y rendre, il faut rejoindre Oimachi station par le train (JR-Japan Rail). Si tu as ta planche, tu peux la prendre mais c’est vite galère dans les transports en commun.
Ne te prends pas la tête, tout le matos, planches et combinaisons, est disponible au City Wave.
Si tu n’aimes pas les transports en communs tu peux toujours y aller en kart 🙂
Ou à l’ancienne en pousse-pousse 🙂
Les sessions s’organisent par créneaux de 50 minutes et selon ton niveau. La vague est d’ailleurs ouverte pour les débutants comme pour les confirmés.
Lorsque nous arrivons, la vague se lance et se forme sous nos yeux.
Elle ressemble à une vague de rivière statique.
La pression monte, je suis trop impatient de me mettre à l’eau.
Les tokyoïtes laissent leur board sur place pour ne pas avoir à toujours se déplacer avec au milieu de Tokyo.
Il y a deux instructeurs qui nous font une petite démo, ça donne bien envie.
Je récupère une 5’10 soft board et les gars me conseillent vivement de débuter avec un casque, il n’y a pas trop d’eau et t’as vite fait de te prendre la planche dans la tête. Je laisse de côté mon style légendaire (lol), j’enfile le casque et c’est parti pour 50 minutes de session.
Dès les premières secondes je comprends que c’est assez différent des vagues surfées à l’océan.
Il ne faut pas trop descendre sinon tu plantes le nose dans l’eau devant toi et il ne faut pas trop remonter au risque de te faire aspirer. C’est d’ailleurs la grosse différence avec l’océan, ici l’eau te fait remonter, il faut gérer constamment le courant qui t’aspire.
En tous cas les sensations sont là et c’est un grand kiffe de pouvoir surfer au milieu de Tokyo.
Tokyo est une ville très urbanisée et aux multiples activités mais on se sent assez loin des plages landaises quand même.
Les moniteurs te coachent et donnent même de leur personne en t’accompagnant au milieu de la vague avec toi, super cool.
Après une bonne série de wipe out, je comprends un peu mieux le fonctionnement de la vague mais ce n’est pas facile à gérer. Les 50 minutes passent vite et t’as envie de revenir, bref un peu comme le surf, c’est addictif !
Pour conclure, je dirais que la vague statique est différente de ce que l’on retrouve à l’océan mais les sensations se rapprochent quand même du surf en océan et c’est une bonne alternative pour s’entrainer si tu ne peux pas aller à l’eau, à faire !
Bonus :
Il fallait que je le place quelque part, si tu passes par Tokyo, je te recommande de faire une petite halte au Team Lab Borderless. Ce musée d’un autre style, moderne et digital, nous en a mis plein les yeux !
Un grand merci à l’équipe de City wave Tokyo qui nous a accueillis avec bienveillance et une grande gentillesse 🙂
Vous pouvez venir en France à The Glassy House, qui est aussi une vague Citywave, depuis presque 3 ans nous faisons découvrir cette vague extraordinaire aux personnes qui veulent essayer le surf en Indoor et dans de l’eau à 25° 😉
Si j’ai l’occasion de passer vers Saint Gilles, avec plaisir 😉