Petit lexique international du surfeur
Aloha !
Qui dit surfer, dit voyager à travers les vagues et les quatre coins du globe.
L’anglais restant tout de même le langage le plus courant dans la plupart des pays étrangers, il est donc important d’en connaître les bases et surtout le vocabulaire spécifique au sport de glisse, afin d’élargir son réseau et de pouvoir comprendre les conditions des eaux.
Voici pour vous une petite liste des termes les plus courants employés dans le monde du surf, la plupart ayant été élaborés dès les années soixante avec les tendances californiennes.
Les débuts
- Swell : avant de se lancer dans toute aventure, il faut savoir étudier son terrain (spot), et donc la houle.
La forme de la vague et la prédiction de sa puissance sont donc des éléments à prendre en compte avant de l’affronter.
- Goofy : Rien à voir avec le personnage Disney, le terme “goofy” désigne la façon dont vous vous tenez sur la planche, en ce cas avec le pied droit sur le devant de la planche. On attribue ce terme également pour le fait qu’il est rare pour un surfeur de l’être, les plus communs étant regular (pied gauche devant).
Les types de vagues
- Beach break : Attention aux faux-amis ! Aussi idéale qu’elle sonne, cette expression ne veut pas dire « pause vacance à la plage» mais décrit une vague cassant sur du sable souvent une première expérience à laquelle vous serez confrontée une fois dans l’eau.
Dans une autre façon de traduire cette expression, pensez plutôt au break comme une rupture. Ainsi vous comprendrez que le beach break est affilié à la façon dont la vague vient se briser sur la plage. Souvent petite et adaptée pour les débutant, elle sera le genre de vague pourtant dangereuse en prenant de la taille car il n’y aura pas beaucoup d’eau pour amortir …
- Un autre spot aussi dangereux est le reef break, où les vagues déroulent sur un récif rocheux, ou corallien.
- Un des types de vagues le plus désirable pour des bonnes conditions de surf se trouve sur les vagues de Point break. Les vagues s’enroulent généralement autour d’une pointe et déroulent sur de longue distance, idéal pour pratiquer les manœuvres.
Noté que le terme à même inspiré Hollywood, avec le film de surf culte du même nom.
La technique
- Duck dive : Faire le canard est la meilleure technique pour aller au pic. Cela consiste à passer sous la vague au moment où elle casse en plantant le nose puis en appuyant sur l’arrière.
- Take off : c’est le moment ou le surfeur se lève pour prendre la vague.
L’adrénaline est aussi un élément important pour ce sport, car c’est elle qui vous aidera à vous concentrer sur la vague et votre équilibre !
- Wipe out : comme la célèbre chanson des Beach Boys l’illustre, le wipe out désigne une chute brutale dans la vague déferlante, anéantissant tout repère pour un instant.
Un nouveau terme à ajouter dans le lexique du surfeur est malheureusement « microfibers » (traduisez « micro-plastiques »). En effet, la pollution des océans n’affectent pas que la flore et la faune marine, ce qui est déjà triste, mais aussi les conditions de surf !
L’omniprésence des micro-plastiques alterne donc les courants et la qualité de l’eau, produisant des rouleaux de déchets… Plus tôt dans l’année, la vidéo de la surfeuse Rebecca Gilmore à Bali nageant au milieu d’emballages plastiques a une fois de plus souligné l’urgence de la pollution des océans.
Malgré les nombreuses campagnes environnementales et nouvelles solutions de recyclage des plastiques, l’invasions de leurs restes annoncent pour certains endroits la fin d’un spot de glisse idyllique. Les surfeurs sont très actifs en ce qui concerne la protection de l’environnement, car ils sont conscients de la dégradation de la nature et des océans.